samedi 19 juillet 2008

Moukeka brésilienne


Recette pour 4 personnes
Préparation: 10 mn
Cuisson: 20 mn







Ingrédients
:

600/800 gr. de darnes ou filets de poisson frais (lieu jaune, cabillaud ou saumon)
Jus d’un demi citron
2 Oignons moyens émincés
1 Gros poivron émincé
4 Tomates pelées et coupées en cubes
1 Gousse d’ail haché
2 Cuillères à soupe d’huile d’olive
Coriandre haché
Quelques gouttes de Tabasco ou une petite pincée de piment oiseau
Sel et poivre
Lait de coco (200/250 ml)

Pendant la préparation des légumes, laisser mariner le poisson dans le jus de citron, le sel et le poivre. Dans une grande cocotte, faire revenir, avec l’huile d'olive, les oignons et le poivron pendant 10 minutes environ. Ajouter l'ail, attendez 1 ou 2 minutes, puis les tomates, un peu de sel et de poivre. Ajouter le poisson (avec le jus de citron), la pincée de piment ou le Tabasco. Verser le lait de coco. Porter à ébullition à feu moyen. Secouer la cocotte pour couvrir les darnes avec la sauce (il ne faut pas mélanger avec la cuillère pour ne pas "émietter" le poisson). Vérifier l’assaisonnement et laisser cuire à feu très doux pendant dix minutes. Servez bien chaud, parsemé de coriandre frais haché. L’accompagnement idéal : riz basmati à la brésilienne (voir la recette plus bas)!


Salvador de Bahia, qui fut la première capitale du Brésil, est sans aucun doute la ville la plus africaine de cet immense pays. Les anciens esclaves puis leurs descendants ont largement contribué à façonner cette ville fascinante à l'atmosphère si particulière. Salvador est la capitale de la capoeira, cette danse qui mime un combat au son hypnotique du berimbau, et du Candomblé, une religion qui prend ses racines en Afrique (Angola et Congo en particulier) et qui s'est progressivement mêlée au catholicisme des colons.

Les vieux quartiers de la ville haute dominent la Baie de Tous les Saints (Bahia de Todos Os Santos) et offrent des trésors architecturaux de l'âge d'or portugais "africanisés" par l’apport des esclaves qui travaillèrent si douloureusement à leur construction.
Presque tous les soirs, le quartier du Pelourinho (le pilori, où on attachait les esclaves pour les fouetter publiquement) s'anime de musiques en touts genres et de bals populaires où l'on danse le
forró, dans la rue, sur les places et dans les innombrables cafés jusqu'à une heure avancée de la nuit.

La ville basse, commerçante et moderne que l'on rejoint par le funiculaire ou par le célèbre elevador (ascenseur) Lacerda, s'étale le long de la mer jusqu'aux plages mythiques d'Itapuã et d'Arembepe. De nombreux bus permettent de les rejoindre très facilement, y compris les plus éloignées. A l'arrivée, il est difficile de bouder son plaisir: immenses plages de sable avec quantité de petites gargotes où l'on peut déguster à toute heure du crabe, des crevettes frites ou encore cette délicieuse muqueca de peixe ("moukeka" de poisson).

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